frontière Sud-Ouest

Holtor, le capitaine de l'armé d'Elodul, venait d'être envoyé à la tête de l'armé combattant les Gremlins. Cela faisait quatre jours qu'ils combattaient. Il avait vu de nombreux soldats de valeurs tomber et mordre la poussière à mesure que les journées passaient et que l'espoir se défilait. Lui, espérait, mais surtout commandait, chose pas facile à la tête d'une telle armée.
Soudain, d'innombrables Gremlins surgirent du fin fond de la forêt. Les soldats épuisés tentèrent de résister. Alors Holtor s’écria :

" Archer, Tirez ! Soldats, repliez-vous ! Je veux la moitié des archers qui se replient et l'autre qui continue à tirez pour favoriser notre retraite. De même pour les soldats, j'en veux un quart qui combattent ! Ne vous laissez surtout pas décourager ! Nous pouvons gagner ! "

Une journée s'achevait encore sous le fracas d'armes s'entrechoquant et de cliquetis de ferrailles. Par une si belle journée, qui aurait put croire le carnage qu'ils avaient en ce moment même sous leurs yeux ?

Zeroturak et sa troupe combattaient depuis très longtemps déjà.

Zeroturak, étrange créature sans pitié comme tout les Gremlins, ne se souciait pas que des Gremlins tombaient au combat.

Il baragouina :

" _ Envoyez, deux-cents archets !

Son sourire luisant traduisait bien sa personnalité et son sadisme.

_ Hurk, hurk, continuez d'attaquer ! Ils tomberont bien sous notre harcèlement de flèches et d'épées. "

Etant un chef Gremlins, Zeroturak savait s'exprimer à peu près correctement, contrairement à ses semblables qui ne faisaient que prononcer des onomatopées incompréhensibles.

Cela faisait une semaine qu'ils attaquaient et les elfes résistaient toujours. Mais cela ne décourageait pas Zeroturak qui au contraire était tout enthousiasmé.

" _ Je veux voir la tête de leur général en chef, d'ici demain, à l'entrée de ma tente et empalée sur un pieu ! " Cria-il à ses hommes, qui émirent des sons affirmatifs.

Un sous dirigeant, Zolokoloc, arriva devant le pavillon du chef Gremlin. Il ricana par sadisme et entra sans même signaler sa présence.

" _ Zeroturak ! Nous avons fait une percée dans leurs rangs ! Huk, huk ! Nous aurons enfin acquis leur territoire ! Bientôt, la zone Sud-Ouest tombera, et Elodul s'écroulera face à notre puissance !

Le chef railla lui aussi :

_ Huk ! huk ! huk ! Les elfes rôdeurs ne seront plus ! Et l'âge des Gremlins commencera ! "

C'est en une cacophonie, que les deux Gremlin rejoignirent les rangs de leurs armées.

" _ Envoyez leurs, la quatrième compagnie de tireurs Gremlins ! " beugla Zeroturak.

Les Gremlins étaient un peuple étrange : Leur vocabulaire n'était que des grognements et des sons sans âmes, exceptés les hauts-chefs, aucuns ne savaient parler.
En revanche, il possédaient un incroyable sens pratique et étaient très ingénieux. Il avaient même mis au point une sorte d'arbalète à balle qui fonctionne bien entendu sans poudre à canon, puisqu'en Kernola, les armes à feu n'existent pas. Mais ces armes de tirs s'en approchent. C'est cette arme qu'utilisent la plupart des Gremlins car au sabre, ils sont médiocre et un elfe rôdeur, peut facilement en tuer trois d'un coup.

C'est donc leurs complexité qu'il faut tenir en comte, et surtout, il ne faut jamais les sous-estimer.

Taurox arriva, vers midi, à proximité du front Sud-ouest, avec sa garde et quelques soldats de son campement.

La première réaction des soldats d'Elendal, à son arrivée, fut de hurler :

" _Hourra !!! "

Taurox s'approcha donc vers Holtor, afin de lui demander des nouvelles :

" _ Qu'apportes-tu, brave capitaine, comme nouvelles de la guerre ?
Sommes-nous dans une bonne situation, ou bien les Gremlins nous envahissent-ils ? "

Il attendit donc la réponse de Holtor, puis alla parler aux soldats qui combattaient durement et qui risquaient leur vie :

" _Soldats ! Tenez bon !
Repoussez ces attaques de Gremlins !
J'ai une bonne nouvelle à vous apporter, Vlad, le tout nouveau général des armées de l'Empire, arrivera bientôt, avec tout un bataillon de vaillants soldats !
Nous avons également réussi à obtenir l'aide du Danur !
Soldats, nous ne pouvons que gagner !
La victoire est là, elle est toute proche, entre vos mains, alors saisissez-la ! "

Après ce discours, les soldats crièrent :

" _Hourra ! "

Puis Taurox attendit donc la réponse de Holtor...

Holtor avait du mal à repousser les Gremlins.
Au début, c'était des heures qu'il contait, puis des jours, et ainsi, des semaines étaient passées sans même qu'il n'aperçoive ne serait-ce qu'un maigre espoir de remporter la victoire.

La veille, les Gremlins venaient tout juste de faire une percée dans ses rangs, cela l'affligeait, car les Gremlins étaient maintenant autour, et entre les rangs de l'armée d'Elodul.

Il s'était un instant retirer dans sa tente de capitaine, s’interrogeant sur diverses formes de stratégies, lorsqu'un cor se fit entendre, ce son mélodieux, bien propre à lui même, distinct des autres, par son timbre toux et apaisant, avait suffit pour remonter le moral à Holtor et à ses hommes.

La situation était critique, les renforts tombaient à pics.

C'est alors, qu'arrivant sur son cheval opalin, le prince Taurox dessellant son cheval, et posant pied à terre, s'adressa au fidèle capitaine :

" _ Qu'apportes-tu, brave capitaine, comme nouvelles de la guerre ?
Sommes-nous dans une bonne situation, ou bien les Gremlins nous envahissent-ils ?

Holtor était toujours perdu dans ses pensées :

Si le prince Taurox est bien devant moi, et si je ne rêve pas ou qu’encore je n’ai pas bu, la victoire est inévitable ! Mais tout de même, si nous remportons cette infernale guerre, combien de vaillants guerriers auront succombé, combien ne reviendront pas dans leur foyer ? Dure et éprouvante époque.. Et ces Gremlins ! Maudites créatures sournoises !

Le temps qu’il réponde au prince, ce dernier était déjà en train de discourir.

Il écouta alors loyalement et en bon soldat, le discourt de Taurox :

" _Soldats ! Tenez bon !
Repoussez ces attaques de Gremlins !
J'ai une bonne nouvelle à vous apporter, Vlad, le tout nouveau général des armées de l'Empire, arrivera bientôt, avec tout un bataillon de vaillants soldats !
Nous avons également réussi à obtenir l'aide du Danur !
Soldats, nous ne pouvons que gagner !
La victoire est là, elle est toute proche, entre vos mains, alors saisissez-la ! "

Alors, il lança un " Hourra ! " qui fut rapidement submergé par d'autres " hourras " si bien qu'on ne put au final distinguer sa voix de celles des autres.

Et, s’apercevant qu’auparavant Taurox lui avait posé une question, Holtor répondit un sourire inscrit sur ses lèvres :

" _ Mon capitaine la situation est critique ! Rassurez-vous votre venue va arranger les choses ! Combien de valeureux soldats vont combattre à nos cotés ?

Puis, Holtor aperçut l'étendard vermeille du Danur, alors comme illuminait par les photons du soleil, il se redressa, et dit ému :

_ Le Danur a accepté de nous aider ?! Assurément, prince, vous apportez sans cesse de bonnes nouvelles, et avec votre venue, la victoire ne nous échappera pas d'entre nos orteils ! "

Holtor en avait désormais la conviction.

Taurox répondt donc à Holtor, qui semblait rassuré par sa venue :

" _Oui, le Danur vient nous aider.
Je n'ai avec moi qu'une petite compagnie, dont un héraut du Danur, qui porte son étendard.
Le reste de l'armée avance vers le front avec le général Vlad.
Nous avons une force d'environ cinq cents soldats, dont trois cents viennent du Danur.
Nous avons également demandé l'aide des Elfes rodeurs, qui ne vont pas tarder, s'ils ne le font pas déjà, à harceler les armées de Gremlins, un peu partout dans le secteur Sud-Ouest de la forêt. "

Taurox vit autour de lui les soldats rassurés par sa venue.
Il en profita pour parler à l'un d'eux :

" _Comment te nommes-tu, soldat ? Je vois que tu as sur toi les traces de la guerre, tu as sans doute combattu bravement. "

" _Talqax, Monseigneur ! J'ai vaincu au moins vingt ennemis ! ", répondit le soldat.

" _Eh Bien, Taqax, ton nom servira d'exemple à tous els soldats d'Elendal !
Tu es nommé héros par le gouvernement.
Tu peux en être fier.
Maintenant, honore ce grade, et fais en sorte que tes camarades prennent exemple sur toi. "

Le soldat n'en revenait pas. Il retourna dans ses quartiers, après avoir dit :

" _Merci, Monseigneur, je ne l'oublierai pas. "

Puis, Taurox se tourna vers Holtor, à qui il dit :

" _Ne t'inquiètes pas, les troupes de Vlad ne vont pas tarder à arriver.
La victoire est possible, tout n'est qu'une question de temps, désormais.
Tu dois rassurer les soldats, qui ne doivent pas se décourager. "

Taurox me répondit :

" _Oui, le Danur vient nous aider.
Je n'ai avec moi qu'une petite compagnie, dont un héraut du Danur, qui porte son étendard.
Le reste de l'armée avance vers le front avec le général Vlad.
Nous avons une force d'environ cinq cents soldats, dont trois cents viennent du Danur.
Nous avons également demandé l'aide des Elfes rôdeurs, qui ne vont pas tarder, s'ils ne le font pas déjà, à harceler les armées de Gremlins, un peu partout dans le secteur Sud-Ouest de la forêt.
_ Eh bien ! Si avec cette force d'armée nous ne triomphons- pas, c'est bien qu'un dieu, là-haut, s'acharne sur nous !"

Le Danur ! Auraient-ils enfin retrouvé la voie de l'honneur, auraient-ils abandonner cette vilaine lâcheté qui les souille ?

Puis, Holtor assista à la nomination d'héros d'un de ses soldat, la brave Taqax, dont il aurait lui même fait l'éloge pour son ardeur au combat et sa ténacité, si Taurox ne l'avait pas devancé. Le titre d'héros n'était pourtant qu'un titre, mais pour les soldats de l'empire d'Elendal, il représentait beaucoup, en particulier, celle d'un elfe qui a tenue plus que les autres, et dont la vaillance n'est pas à contredire !

Une fois Taqax partit, Taurox s'adressa à nouveau au capitaine :

" _Ne t'inquiètes pas, les troupes de Vlad ne vont pas tarder à arriver.
La victoire est possible, tout n'est qu'une question de temps, désormais.
Tu dois rassurer les soldats, qui ne doivent pas se décourager.
Holtor sourit au prince :
_ N'ayez crainte, en tant que capitaine, je me dois de les motiver, et avec l'arrivée proche du général des armées, ils le seront, ça, je vous l'assure ! "

Leur discussion fut soudainement coupée par l'arrivée du sergent Laralsq, qui les aborda en hâte :

" _ Ils nous bombardent de catapultes ! Nous avons étaient contraint de nous replier, ils ont pris du terrain, et gagnent vers nous, ici même ! Galgad et Runin, deux sergents ont déjà péris ! Soudain, s'apercevant de la présence du prince, il s'agenouilla et reprit : Si le prince est là, l'espoir peut renaître à nouveau ! puis mirant l'étendard écarlate du Danur, il poussa un : Hô ! Le Danur ! Il nous aide enfin ?"

Taurox vit donc arriver Laralsq, mais les nouvelles que ce dernier apportait ne le rejouit pas le moins du monde.
Cependant, il tenta de rester fier aux yeux de ses soldats, pour montrer le bon exemple d'un prince bienveillant sur son peuple prêt à mourir pour lui.

Hélas, deux sergents sont morts, peut-être qu'ici, le moral n'est pas si élevé que je ne le pensais...
Mais qui sait ?

" _Sergent Laralsq, vous pouvez vous relever !
N'ayez crainte, en effet, le Danur vient nous aider, mais ce n'est pas tout : Une armée sous les ordres du tout nouveau général Vlad arrivera d'ici peu, avec de nombreux soldats.
De plus, Stan, un Homme-ailé, nous aide aussi.
Des Elfes-rôdeurs harcèlent aussi ces satanés Gremlins, qui n'ont intérêt qu'à sortir d'ici ! "

Taurox s'avança alors vers le sergent venu tout droit du front, lui dit dans les yeux :

" _Le courage et la vaillance des soldats d'Elendal ne sont pas encore effacés, l'espoir demeure, et je sens déjà la gloire de la victoire, nous allons vaincre les Gremlins, je vous le promets ! "

[ RP joué par des PNJ que je contrôle. ]

Cela faisait longtemps que la guerre durait au même endroit, et, récemment, une percée avait été faite par les Gremlins.
les soldats d'Elendal continuaient tout de même à se battre, mais peinaient au combat, et leur moral en avait prit un coup.

Pendant quelques heures, le combat était rude, et les Gremlins semblaient avoir l'avantage...
Jusqu'à ce que des flèches jaillissent des arbres, comme par surprise...

Ces flèches atteignirent tout d'abord les rangs Gremlins, et une cinquantaine d'ennemis d'Elendal tombèrent en quelques salves, jusqu'à ce qu'ils ne tirent, eux-mêmes, sur leurs agresseurs.
Quelques Elfes-rôdeurs tombèrent des arbres, puis, tout à coup, plus rien...

Les rangs gremlins avaient été quelque peu destabilisés, et les soldats d'Elendal en avaient profité pour riposter à la percée gremline.

Ce qui avait débuté en percée des Gremlins devenait de plus en plus une boucherie, tant les morts, Gremlins comme Elfes d'Elendal, s'accumulaient.

Spoiler:

Et c'est par un clin d’œil que s'est achevé ce discourt, datant de plusieurs jours.

Depuis, la guerre faisait rage. Ni d'un côté, ni de l'autre, l'on arrivait à s'accaparer la victoire.
Les forces étaient peut être égales, ou bien, c'était le courage des elfes-rôdeurs qui permettait de compenser le nombre manquant par rapport à celui des Gremlins.

C'est à l'arrière de la bataille, dans un camp retranché, qu'Holtor vint aborder l'illustre prince :

" _ Je crains que nous ne puissions nous saisir de cette victoire, que nous toucherions pourtant, qui serait presque palpable ! Les forces ennemis sont nombreuses et bien équipées. Récemment, l'un de nos espions vient de me rapporter des nouvelles alarmantes : Selon lui, les Gremlins se seraient procurés des catapultes, mangonneaux, et trébuchets ! Si les renforts tardent à venir, nous courons droit à la défaite ! Je nous conseillerais donc, de nous contenter de simplement résister !

Laralsq, qui venait tout juste d'être promus sergent major à la mort d'un ancien, Kiadian, se permit d'ajouter :

_ Holtor a raison, désormais, seul le temps peut nous être fatal. Qu'importes les blessures, qu'importes les morts, il nous suffit de vaincre, pour rebâtire ensuite ! Pleurer ceux qui sont tomber, à quoi bon ? C'est vain... Parfois, les lueurs de ce soleil que nous ne connaissons pas, viennent s'adosser contre mes joues, cela me réchauffe et m’apaise. Quand je les sens, c'est comme si ces petites gouttelettes de lumières me chuchotaient : " Tu ne devrais pas te laisser abandonner, c'est ainsi que tu vas l'être ". Alors, je me ressaisis, et je pense qu'en agissent de la sorte, j'augmente mes chances de tenir, et par la même occasion de faire tenir les autres ! C'est pourquoi nous ne devons pas nous laisser sombrer dans l’accablement ! Quels Gremlins ont déjà ressentis ces sentiments ? Aucuns ! Il est évident, qu'ils n'ont alors pas de problèmes de cet ordre ! Nous aussi, montrons-leur, que nous sommes capables de surmonter ce qui nous afflige ! "

Après cette discussion, Laralsq retourna au front, et les deux autres abordèrent la stratégie à élaborer et à exécuter une fois les renforts arrivés.

[ PNJ : Le capitaine qui guide le général Vlad... ]

Le capitaine qui était venu voir Vlad, avait donc réussi à le mener jusqu'au front...
Suivi de toute l'armée d'Elendal, il se retourna vers Vlad :

" Nous voici au front...
Vous voyez, la situation est critique, et les soldats, Gremlins comme Elfes, se font massacrer ! "

Puis il vit le capitaine Holtor, qui était en train de discuter avec le prince Taurox.
Il écouta attentivement la conversation, puis se retourna vers Vlad :

" Aïe, ils ont des catapultes, à ce qu'il paraît... "

Il attendit donc la réponse de Vlad...[/b]

"Ne vous ai je pas dit de nous enmener à l'arrière des lignes gremlins ?"

Le demi-elfe, qui retenait à peine sa colère, marcha vers le prince et le capitaine qui se tourna vers lui. Le général leur dit :
"J'aurais pu les prendre de front si votre guide n'était pas si lent à réagir !"

Taurox observa Vlad, qui arrivait avec toute son armée.
Il lui parla donc :

" Ah, cela est une bonne nouvelle, pour nous !
Vous êtes enfin arrivés !
En ce qui concerne le guide incompétent, je penserai à le remplacer, à l'occasion.
Mais votre stratégie peut encore fonctionner, je pense...
Enfin, vous pouvez les prendre par surprise, en vous camouflant dans la forêt, puis en lançant l'attaque.
De plus, des Elfes-rôdeurs observent la bataille qui est en cours, et réagissent quelques fois, en bombardant de leurs flèches les lignes gremlines.
Comme ils sont au courant de votre arrivée, en ce moment, ils passeront sûrement à l'attaque en même temps que vous, lorsque vous donnerez l'assaut.
En plus, je pense qu'une grande partie de ces Elfes se sont rassemblés il y a peu de temps...
Je vous suggère tout de même d'attaquer bientôt.
Il faut lancer une contre-offensive ! "

Taurox, après avoir parlé à Vlad, regarda le déroulement de la bataille qui était engagée en ce moment.
De sa position, il pouvait voir la bataille à son point le plus atroce, avec ses morts, blessés et mutilés de guerre...
Il se tourna donc vers l'armée de Vlad, et commença un petit discours :

" Soldats d'Elendal !
Votre général vous a mené en ce lieu, et vous l'avez suivi !
Voyez la bataille qui oppose en ce moment-même vos frères à ces Gremlins dépourvus de sentiments !
Vous allez y mettre un terme maintenant, car j'ai confiance en vous, et je sais que vous vaincrez vos ennemis ! "

En voyant leurs frères se faire tuer, les Elfes, déjà bien remontés par le Demi-elfe, ne purent s'empêcher de faire un pas vers l'ennemi, mais ils furent réprimendés par le général qui leur dit que le moment n'était pas venu. Vlad prit alors la tête de l'armée et partit chercher un endroit où il pourrait attaquer par surprise les Gremlins en leur disant de se montrer discrets.

Zeroturak jouissait de bonheur : Les armes commandés à un trafiquant Karmoisien venaient d’arriver. Oh, ce n’était pas de vulgaires lames, ou encore des arbalètes ou autre de ces armes que l’on se procure couramment : Zeroturak avait tout : trébuchets, mangonneaux, catapultes, balistes, onagres de sièges, rien n’y manquait !

Le chef Gremlin barbouilla à l’une de ces cohortes :

" _ Je veux que vous chargiez ! Tireurs, derrière ! Fantassins devant !

Puis il s’adressa à un ingénieur Gremlin : Qu’attends-tu vermine ?! Charges-moi cette catapulte en pierres lourdes ! Ah, je sens déjà, dans l’air, que cette terre m’appartient ! Il interpella alors un autre technicien : Toi, charges le trébuchet, et avec trois grands gaillards, n’ai aucune pitié : Vise les arbres ! Ces gredins doivent bien s’y loger ! "

Aussitôt dit, aussitôt fait : Une volée de pierres s’abattait bientôt sur les troupes elfes. On entendait déjà les cris déchirants d’elfes agonisant. Puis, ce fût au tour des trébuchets : Les gros galets vinrent déloger les quelques elfes qui se promenaient en haut des arbres.

Alors, la bataille, la vraie, l’ultime, celle où les enjeux se créeront, débuta : L’escadron Gremlin profita de la panique régnant dans le camp ennemi pour débarquer à l’improviste.

" _ Doublez l’effectif : Envoyez plus de Gremlins ! " Ce fût d’une voix telle le tonnerre que Zeroturak prononça cette phrase.

Ainsi, la guerre faisait rage, et qui sait qui , du vaillant prince Taurox, et du terrible Gremlin Zeroturak remporterait la victoire si convoitée.

Oups, ils ont des catapultes.

Taurox observait, de loin, la bataille qui faisait rage.
Il voyait en effet l'emploi d'armes lourdes de la part de Zeroturak.
Là, il s'adressa à un de ses capitaines :

" Il n'y aurait pas un moyen de supprimer ces engins gênants ? "

" Je vais faire passer le mot. ", répondit le capitaine...

" Attendez encore une fois, ne risquez tout de même pas inutilement la vie des soldats d'Elendal.
Ils nous sont précieux, et nous serviront à gagner la guerre. "

" Bien, mon Seigneur ! ", répondit le capitaine, qui se dirigea vers le front pour faire passer les ordres.

Le front était constitué de la manière suivante :
Les fantassins combattaient à l'avant, tandis que les archers attendaient un convoi de munitions, qu'ils n'avaient plus.
Mais la bonne chose était qu'à ce moment-là, les flèches arrivèrent à point nommé.

" Tirez une volée !!! ", crièrent quelques sergents.
Sur cet appel, les fantassins se protégèrent, tandis que les flèches elfiques vinrent percuter toute une ligne de Gremlins de plein fouet.
Juste après cette action, le combat était reparti entre les fantassins des deux camps.

Un capitaine fit à ce moment-là la ronde parmi les archers :

" Archers ! Vous êtes la fierté de notre peuple, ne le laissez pas s'écrouler face à ces odieux Gremlins !
Je vous ordonne de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour le sauver, y compris vous sacrifier ! "

A ce moment-là, des techniciens arrivèrent vers les archers avec des torches...

" Mes amis, voici des torches !
Cramez-moi ces foutus Gremlins ! ", cracha le capitaine.

Après la préparation, ce dernier cria :

" Tirez ! "

Là, des volées de flèches enflammées partirent en direction, d'abord des Gremlins, pendant que les fantassins se repliaient en direction des archers, tout en restant assis devant eux, pour les protéger.
Puis ils tirèrent des nuées de flèches en direction du feu, profitant du manque de visibilité des Gremlins pour leur porter un coup dur.
Pendant que les Gremlins étaient occupés à se défendre, des Elfes, rôdeurs maintenant, se dirigèrent à proximité des trébuchets, tout en restant dans les arbres environnants, sans faire de bruit, et profitant de la surdité des Gremlins.
Ils encerclèrent donc les engins de siège sans se faire remarquer, dans un premier temps, puis, au signal de leur chef qui tira la première flèche, ils tirèrent tous vers ces machines destructrices, qui prirent feu...

Pendant ce temps le général et sa troupe avait finalement trouvé un emplacement idéal pour lancer une attaque, derrière une coline les elfes se mettait en position.
Quelques minutes plus tard, une centaine de flèches vient s'abattre sur des gremlins. Avant que les gremlins se reprennent une deuxième volée fut tirée qui fit autant de dégâts, une troisième plus imposante que les deux dernières fut tirées se qui creusa un profond trou dans les lignes gremlins, idéal pour une attaque groupée...
Vlad brandit son épée et hurla, toute l'armée fit de même avant de se lancer dans la bataille, le demi-elfe à sa tête. Le choc de l'assaut fut brutal : des dizaines de gremlins fut écrasé par des elfes coléreux, l'assaut fut une réussite mais les gremlins commençait à se rassembler pour stoper l'armée elfique.

"-Il faut que l'on atteigne leurs catapultes !!!"

Le Prince Taurox observait le déroulement de la bataille, qui semblait avoir pris de l'ampleur depuis un petit moment...

Les trébuchets de Zeroturak avaient pris feu, tandis que l'armée de Vlad avait pris par surprise le gros de l'armée Gremline.
Taurox était satisfait.

Il faut leur infliger une lourde défaite, pour les calmer un bon moment...

[ Pendant ce temps, chez les Elfes-rôdeurs qui ont brûlé les catapultes et les trébuchets gremlins... PNJ... ]

Le Capitaine, voyant le carnage que subissaient les Gremlins, dit à ses soldats, assez discrètement tout de même :

" Ils sont destabilisés, profitons-en pour les destabiliser encore plus ! Tirez ! "

Des nuées de flèches surgirent donc à ce moment-là des arbres pour percuter les Gremlins de plein fouet.
Pendant ce temps, le capitaine des Elfes-rôdeurs observait la bataille qui avait lieu entre l'armée de Vlad et l'armée gremline.

" Hmm... Cessons de tirer sur les Gremlins pour le moment, nous prendrions le risque de tuer plusieurs de nos camarades. "

Par contre, les Elfes-rôdeurs continuaient à incendier, de leur côté, les engins lourds de l'armée ennemie.
Certains avaient péri, mais peu, car ils étaient bien camouflés dans les arbres...

Zeroturak faisait passer les ordres : Les uns devant, les autres en arrière, les catapultes à sa gauche, les trébuchets à sa droite.

Il pût constater qu'il était en bien mauvaise posture. D'un côté, l'on brûlait ses trébuchets, de l'autre, on saccageait ses premiers rangs.
Il n'en tolérerait pas davantage !

" _ Gremlins ! Au replis ! "

Les Gremlins se retirèrent, afin de s'expatrier en haut de la colline, en face de celle où étaient installées les tentes des généraux elfes rôdeurs, mais bien à une cinquantaine de mètres.

De là haut, il purent prendre asile un moment. Il pénétrèrent tous dans leur camp retranché. Là, des Gremlins étaient disposés de façon à ce qu'aucun ne puisse atteindre le haut de la colline. Si l'un de leur ennemi s'avisait de le tenter, il périrait, noyé par une pluie de flèches qui jamais ne s'arrête.

Zeroturak gronda :

" _ Bien ! Tous à vos postes ! Je ne veux pas voir un fainéant qui ne sait pas ce qu'il doit faire ! Car si je le trouve, il deviendra mi-Gremlin mi-Elfe rôdeur, quand ces derniers seront des nutriments dans mon estomac !
Plusieurs Gremlins ricanèrent, puis il accoururent exécuter leur tache respectives.
_ Où sont les renforts ? demanda le chef Gremlin à l'un de ses officiers.
_ Hab tri ! " ce qui signifiait, en langage Gremlin : " là-bas ! "
Zeroturak observa le lieu que pointait son adjudant, puis s'empressa d'y aller.

Une fois sur les lieux, il ordonna :

" _ Allez me faire une percée, en bas ! Je veux les repousser de notre camp retranché ! "

L'armée de renfort exécuta immédiatement les ordres, descendant combattre en masse les "assaillants".

Pendant ce temps, Zeroturak s'approcha des ingénieurs Gremlins qui manipulaient les mangonneaux.

" _ Vous avez bien conçue le prototype que vous m'aviez montré, j'espère...
_ Trol ki ! ( bien sûr ), affirma l'ingénieur, montrant son travail.
_ Le tout nouveau model ! Bien ! Visez-moi ce camp qui se trouve de l'autre côté de notre colline ! "

Ainsi, les mangonneaux permirent aux galets, et aux rochets, de valser ensemble, de s'entrechoquer, puis de se répandre dans la nature. Les pierres s'effondrèrent sur le camp principal des elfes-rôdeurs, alors qu'une importante armée Gremline attaquait les elfes se trouvant de l'autre côté, du côté des Gremlins.

Pour l'heure, autant les Gremlins que les elfes-rôdeurs, se trouvaient dans une situation des moins enviables.. C'est pourquoi, affirmer la victoire de l'un ou de l'autre, relève de l'ignorance. Car dans une telle guerre, les rôles sont échangeables à son grès..

Vlad vit les gremlins lancer une contre-attaque grâce à des renforts surgit de nulle part.
"Soldats, reculez ! Remettons nous en position ! Archers faites feu sur les renforts ennemis ! Soldats en position ! Préparez vous à subir l'assaut, faites un mur de bouclier !"
A peine le général avait sa phrase qu'une volée de flèches fut tirée. Apercevant des flammes derrière les lignes gremlins, le demi-elfe comprit que les elfes rôdeurs essayait de détruire les engins de tir gremlins.
"Regardez ! Les elfes rôdeurs nous aide nous allons gagner !"
Les soldats poussèrent un hurlement de joie alors qu'une volée de flêches passait au dessus de leur tête...

Reiknard avait quitté Port-Saloum en direction des terres Barbares. Pour aller vers ce lieu il fallait d'abord passer par la Grande forêt. Des bruits de guerre se faisaient entendre. Une étrange bête commençait à courrir vers Reiknard, il sortir son épée prêt au combat. La bête sauta d'un bond fulgurant mais Reiknard esquiva très facilement. Il prit son épée et fit une entaille dans le dos de la bête. Elle fit un cri strident et sortit un petit poignard, en furie elle agitait son arme dans tous les sens. Reiknard lui donna un bon coup de pied dans la tête et la bête tomba à terre, avant de se faire transpercr par l'épée de Reiknard. Il chercha pendant vingt minutes des visages humains ou amis, et non des visages affreux de bestioles furieuse. Il vit un genre d'elfe avec une alure humaine et se diriga vers lui. Il lui posa la question :

" Que se passe t'il ici, je viens d'arriver en me fesant agresser par une petite bestiole, elle était totalement exacte au centaine qui sont devant nous, puis je vous aider ? Je suis Reiknard, le mercenaire"

(Hrp : Je parle à Shigen)

Vlad se tourna et vit un vagabond armé lui demandant ce qui se passait.
"Nous sommes en pleine guerre ! Vous êtes mercenaire ? Je vous engage ! Votre aide nous sera précieuse, surveillez mes arrières !"
Le demi-elfe sortit sa lance et la planta dans la gorge d'un gremlin, un autre fonça sur le général mais il fut stopé par un coup de bouclier de Vlad qui lui brisa le crâne en un bain de sang.

Les elfes rôdeurs qui s'illusionnaient à penser qu'en tirant des flèches en direction des engins de sièges cela suffirait à les atteindre, ne se faisaient que fourvoiements. La colline était bien trop élevée, sa hauteur était bien trop droite, trop lisse, trop perpendiculaire au sol, pour que quiconque puisse l’escalader. Seuls des êtres dotés d'ailes auraient pu causer du tort aux machines de guerres. Le seul moyen pour les atteindre, serait de passer à l'ouest de la colline adjacente aux plateaux boisés, puis, de gravir un petit chemin étroit d'où chaque seconde, tombait des cailloux de tireurs Gremlins. Se prendre de tels projectiles s'avérerait mortel. Il est probable, que d'aucuns tentent d'emprunter tout de même cette étroite route, mais ils seraient alors surpris par une gigantesque armée qui les attendrait à l'acheminement de ce chemin. Et de la mêlée, aucun ne parviendrait à sortir, et à atteindre les mangonneaux et trébuchets qui étaient installés de nombreux mètres plus loin.. D'ailleurs, ces-derniers furent inspectés par l’œil aguerri du Gremlin Zeroturak qui s'occupait à dicter ses consignes :

" _ Envoyez une volée ! Je veux voir les flammes de leur camp de pacotille, s'étendre hauts dans le ciel, et animées par le vent, caresser la montagne jusqu'à l'aurore au moins ! "

Les ordres étaient clairs et stricts. Tous respectaient leur chef, et aucun problème n'existait au sein de leur communauté. C'est d'ailleurs, ce qui faisait leur force, cette reconnaissance naturelle envers le chef de clan, cela évitait bien des troubles.. De plus, les Gremlins ne connaissent point la peur, ni le mépris, ni même la vengeance, seul pourrait-on leur attribuer la solidarité entre eux, et le désir de bâtir ou détruire ensemble.. Une bien étrange communauté à vrai dire. Un peuple différent, ne servant pas des intérêts, mais des idéaux plutôt douteux. Un peuple, ingénieux, mais ne sachant mieux s'exprimer qu'un troll des cavernes. Que celui qui soit capable d'analyser la psychologie dans sa totalité d'un Gremlin, nous témoigne de son érudition à l'instant même ! Oui, en effet, personne ne le sait, puisque seul le silence vient de me répondre.

Le courage et la bravoure des elfes rôdeurs suffiront-ils pour s'approprier la victoire, lorsque l'on sait, que les Gremlins ne connaissent pas la peur ?

"Soldats, remettez-vous en position !"

Les elfes-rôdeurs se remirent en formation compacte afin que aucun ennemi ne puissent passer tandis qu'une autre volée de flèches décimait les gremlins venue en renfort. Vlad placé à la tête de ses troupes leva l'étendard de l'Empire d'Elendal afin que les soldats retrouvent alors leurs courages et leurs forces. Cette stratégie paya car les elfes commençèrent à repousser la horde ennemi et même à faire fuir quelques gremlins placés en première ligne.

Taurox observait les combats en approche :

L'heure des combats acharnés et de la boucherie a commencé, à ce que je vois.
Nous devons gagner, et nous y arriverons !

Taurox se tourna vers un de ses capitaines, qui se nommait Hukip, et lui parla d'un ton sûr :

" Hukip, vois-tu, je vais te confier une mission.
Tu vas te rendre à Elended, pour aller voir Beldar, et tu lui transmettras mes instructions.
J'ai là une lettre que je viens d'écrire, et qui lui est destinée, je l'ai signée, il saura qu'elle vient de moi.
Je te la confie, camoufle-toi dans la forêt, et pars jusqu'à Elended, pour lui donner la lettre.
Après lui avoir donné la lettre, tu pourras revenir ici. "

Après avoir parlé, le prince Taurox souhaita une bonne chance à Hukip, qui patit vers Elended...

Puis il observa à nouveau le champ de bataille.

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