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 La Grande Réunion des Blasés

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Baron Hugoy
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Baron Hugoy


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MessageSujet: La Grande Réunion des Blasés   La Grande Réunion des Blasés Icon_minitimeMer 20 Fév - 21:28

Le Baron Hugoy commençait sa journée d’une façon tout à fait banale : il avait massacré quelques Gremlins, comme il le faisait souvent.
Et le problème était justement là : Les journées qu’il passait étaient trop banales…
…Et cela l’agaçait terriblement.
De plus, il put s’apercevoir qu’autour de lui, les autres Hommes blasés étaient véritablement blasés.

Hmm, cela est vraiment handicapant pour le fonctionnement de notre société.
Nous sommes blasés depuis très longtemps, certes, mais cela pourrait peut-être s’améliorer.
Mais comment ? Comment pourrions-nous réellement nous amuser ?
Ouah, c’est quand même une question d’envergure, ça !
Telles étaient les pensées qui le tourmentaient de jour en jour.


C’est pourquoi, un beau jour, il décida d’inviter de nombreux blasés à tenir une réunion sur la question de l’ennui.
Il chargea alors son fils d’apporter la lettre suivante à divers blasés :

Spoiler:

En fin de journée, le fils du baron avait distribué tout le lot de lettres qu’avait écrites son père depuis une semaine.
Au passage, le fils en profita pour tuer un ou deux Gremlins qui se promenaient en terres non sûres.
Puis il revint voir son père, en disant :

« Père, j’ai distribué toutes les lettres, alors tu me dois une hache à double lame et à piquants sur le manche, comme tu me l’avais promis », dit il.

« Très bien, fiston », répondit Hugoy.
« Tiens, tu l’as bien méritée », dit-il en donnant la hache à son fils.

Le fils s’en alla donc avec sa hache, l’air de rien.
Hugoy réfléchit un donc un long moment :

Hmm, ceci est déjà fait, voilà une bonne chose.
Bon, si j’allais m’occuper, désormais…


Hugoy joua donc aux échecs avec sa femme, le temps de s’occuper, car il s’ennuyait vraiment en cette journée banale comme les autres, qu’il avait commencée en massacrant quelques petits Gremlins.
La partie dura assez longtemps, durant quatre heures, en réalité, avant que Hugoy ne perde la partie.
Puis, avant d’aller se coucher, il alla chasser pendant quelques temps des brebis sauvages des plaines.
Ayant ramené ensuite un stock de deux brebis près de sa hutte, il commença à dormir, vers une heure du matin.
Il se réveilla le lendemain, vers huit heures du matin, et partit travailler.
Son lieu de travail était en réalité la hutte des réunions du coin.
Il y écouta les propositions des hauts placés de la hiérarchie du secteur, à propos de l’administration de sa baronnie.
Finalement, il adopta la résolution de refaire planter des arbres autour des huttes des jardiniers de la baronnie.
Sage décision selon les adeptes, décision superficielle selon d’autres, en tous les cas Hugoy tint sa promesse, et planta des pousses de châtaigniers aux alentours de sa hutte.

« Bon, il va falloir attendre pas mal de temps avant que ces arbres deviennent grands, alors ne soyez pas impatients, hein, les amis ! », dit-il à ses voisins après avoir réalisé l’opération.

Le temps passa, tranquillement, jusqu’au dimanche tant attendu.
En effet, les invités à l’appel de Hugoy répondirent présent, et l’audience put commencer.
Elle était formée de quelques barons, soldats, jardiniers, commerçants, techniciens, fins chasseurs, gardes locaux, sergents d’infanterie, artisans, bardes, et peintres.
Hugoy tapa des mains pour faire taire la foule qui causait bruyamment dans la plaine où se tenait la réunion, puis prit la parole :

« Mais chers amis, associés,
Je vous ai invité en ce jour, car l’heure est grave, bien que cela ne se remarque peut-être pas encore ! »


A ces mots, des rumeurs commencèrent vite à se propager dans la foule, jusqu’à ce que Hugoy ne reprenne la parole :

« Enfin, grave, si on veut, je précise.
Disons plutôt que l’heure est ennuyeuse.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis une bonne dizaine d’année, nous nous ennuyons tous au fil des jours, qui nous paraissent interminables.
Je comprend votre compréhension à l’égard de mes paroles, car je sais que j’ai raison… »


Hugoy réfléchit un bon moment, puis reprit :

« J’ai toujours raison ! »

A ces mots, il se fit huer par la foule, à coup de « menteur ! », « démagogue ! », « tricheur ! ».
Il calma, toutefois, quelque peu les esprits de ses amis, en déclarant :

« Cela était une plaisanterie, évidemment, je ne pense pas ce que je dit.
Mais bon, j’ai remarqué que les Humains CouraVictoriens ou Menaciens utilisaient quelques fois ce procédé, qu’ils qualifiaient de second degré… »


A ces mots, un baron se leva, et pris la parole :

« Est-ce pour nous parler des coutumes des Menaciens que vous nous avez appelés ?
Car si tel est le cas, je préfère vous dire que je pars de votre assemblée dès maintenant, et je ne pense pas être la seule personne qui pense cela, voyez-vous ? »


Hugoy calma alors la foule, en reprenant son discours :

« Bien sûr que non, voyons, je ne vous ai pas mandés pour vous parler des coutumes des autres peuples de Kernola, bien que ces derniers doivent être sans doute bien respectables, mais là n’est pas le problème.
Le problème, comme je le disais tout à l’heure, est que nous nous ennuyons, et cela ne peut plus durer ! Assez c’est assez !
Hier, j’ai passé une journée très monotone, et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase ! »


« Quel vase ? », demanda un soldat invité.

« Mais, inculte, ce que je disais là était une image ! Je voulais simplement dire que nous nous ennuyons trop ! Trop ! Trop ! Tu as compris ? », répondit le Grand Baron Hugoy, excédé par la sottise de ce soldat.

« Ah, d’accord, c’est plus simple de le dire ainsi. »

Hugoy reprit alors sa longue tirade :

« Bien, face à la situation délicate que nous vivons depuis dix ans, je propose de trouver une solution, et très vite ! »

Après avoir prononcé ces paroles, Hugoy put remarquer que ses invités réfléchissaient de façon très acharnée. En effet, ils souhaitaient, eux aussi, que leur ennui quotidien prenne fin.
C’est pourquoi ils prirent tous une feuille de brouillon pour écrire ce qui leur passait par la tête, ainsi que leurs délires personnels sur la question.
Finalement, ils prirent tous une feuille neuve, de très bonne qualité, une plume de faisant nain, et du sang de Gremlin en guise d’encre, et écrivirent leurs propositions.
Durant la séance, on aurait dit qu’ils vidaient leurs pensées, déversant leurs idées jusqu’aux limites de leur imagination.
Au bout du compte, le baron Hugoy ramassa les feuilles, et prit le temps de bien les lire, pendant que la foule d’invités à côté de lui discutait avec ardeur pour rattraper l’activité intellectuelle intense dont ils avaient fait preuve quelques instants plus tôt.
C’est pourquoi, très dérangé par le bruit ambiant, Hugoy cria :

« Taisez vous donc ! Par tous les dieux ! Comment puis-je analyser vos suggestions si vous faites un vacarme pareil ! Ce n’est pas possible, vous avez été éduqués, oui ou zut ? »

Le calme gagna alors très rapidement les rangs des invités, et Hugoy analysa pendant deux heures les copies, pendant que les autres blasés s’ennuyaient affreusement.
Il prit enfin la parole :

« Nobles amis, très chers collègues, grands associés, j’ai lu toutes vos revendications.
Bien que la plupart m’ont semblé très insuffisantes, j’ai pu constater, en lisant, puis en relisant, maintes fois, que certains d’entre vous avaient fait preuve d’une grande pertinence.
Je félicite officiellement Bartoy, Petipoy, Gélafoy, Oy et Gecroy pour leurs idées hors du commun !
Medames et Messieurs, veuillez applaudir les noms cités ! »


Ainsi, une nuée d’applaudissements retentit, et les cinq inventeurs d’idées géniales furent très contents de leur travail.
Hugoy commença donc à énoncer les idées :

« Bartoy a eu l’extrême intelligence de proposer la réalisation d’un concours hors du commun, un concours qui traînera en longueur et qui nous occupera pendant au moins un an, si ce n’est plus !
Il a proposé l’idée de partir en territoire Gremlin pour aller chasser !
Et le blasé qui chassera le plus de Gremlins aura bien sûr droit à la récompense, et proposera une nouvelle idée géniale qui nous sortira de notre ennui !
Petipoy propose de creuser de nombreuses galleries souterraines jusqu’à ce que nous trouvions des sortes de bestioles, dans les profondeurs de terre, que nous pourrions combattre.
Gélafoy propose d’aller faire un débarquement à Tartut pour libérer les démons Tartutiens et les combattre par la suite.
Oy propose de partir en expédition dans tout Kernola, en cherchant des ennemis à combattre, surtout des trolls.
Et enfin, Gecroy a proposé d’aller faire tous ensemble un grand festin pour manger, boire et festoyer en chantant !
Désormais, je vous laisse voter pour choisir l’idée la meilleure. »

Hugoy demanda alors à chaque votant d’écrire sur un papier l’option qu’il préférait.
Après vingt minutes, chacun avait voté, et Hugoy ramassa tous les papiers.
Il engagea alors du personnel pour compter les bulletins.

« Toi, tu vas venir, toi, toi, encore toi, et enfin… toi ! », dit-il en visant successivement plusieurs personnes du doigt.
Ces personnes marchèrent jusqu’à Hugoy, qui leur légua la boîte où étaient entassés tous les bulletins.
Après un certain temps de comptage, le résultat suivant apparut :

« Mesdames et Messieurs », commença Hugoy, « J’ai l’honneur de vous annoncer que nous allons choisir l’option de notre ami Bartoy !
Veuillez applaudir l’heureux gagnant ! »


C’est ainsi que le jardinier Bartoy fut acclamé maintes et maintes fois par l’auditoire, qui était pour une fois content d’en finir avec l’ennui.
Hugoy reprit alors la parole :

« Puisque vous l’avez décidé, très chers collègues, nous allons, dans quelques jours, nous introduire en territoire Gremlin, afin de commencer notre Grand Concours des Barons Heureux ! », déclara Hugoy…
…Mais ce dernier était loin d’être satisfait : Hmm, je n’étais pas tellement pour cette solution, je l’ai adoptée par pure démagogie, car je savais que les Blasés allaient aimer, mais je commence à en avoir marre de massacrer sans arrêt des Gremlins.
Mais enfin bon, pour faire plaisir à mes confrères, je suis prêt à me « sacrifier ».
Et puis, peut-être m’amuserais-je, qui sait…

Ainsi pensa le Grand Baron Hugoy.

Puis il entreprit de saluer une par une toutes les personnes qui avaient eu le courage d’accepter son invitation.
Pour une fois, peut être que les Blasés pourraient s’amuser réellement.

Après la longue et fatiguante réunion, Hugoy alla enfin se coucher, car il était en effet grand temps de se coucher.
En effet, la nuit approchait, et Hugoy n’aimait pas rester éveillé la nuit, même si quelques jours auparavant, il n’avait pas résisté à l’envie de chasser des brebis sauvages jusqu’à une heure du matin, alors qu’il avait joué longuement aux échecs avec sa femme juste avant…
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