A la recherche des meurtriers de mon père

Maëlan se souvint qu'elle avait apporté pour son long voyage une harpe magique dont les effets était inconnu.

Peut etre que si je chante une comptine avec la harpe cela aura un effet magique sur mon double

Maëlan brandissant sa harpe magique se mit a chanter.

Par les monts et les plaines
Je trouverai la reine
Qui contrera ta haine

Attention elle arrive
De sa fleche elle te vise
Et t'emporte comme une brise...

...Dans les profonds océan

C'est alors qu'une fleche sortant de nul part. Vient se loger dans le cou de l'aigle Elgia. Qui commença a tanguer dangeuresement puis s'écrasa sur le sol.

Maëlan s'écrit alors:

Dragonchao crache du feu sur l'aigle. On ne sait jamais peut etre qu'il est juste évanoui. Et puis en plus ça fera de la nourriture pour notre voyage.

C'est alors que Maëlan se rendit compte que les doubles disparaissaitit peu à peu.

L'aigle Elgia avait rusé, il disparut, ses doubles aussi, mais au moment le plus subtile, lorsque les trois compagnons étaient distrets, il surgit du néant, et disparut on ne sait oú alors que les doubles étaient encore là.

Le double de Maelan, s'elança sur elle, jetant deux katanas,et jouant de sa harpe. Des muses enchantées sortirent du vide et s'elançèrent sur la pauvre femme ailée.

Celui de Dregonchao disparut puis réaparu derrière lui, à l'improviste, crachant alors du feu de tous son souffle.

Lort se grattait le memton lorsque son double lui blessa promptement le poignet.

je ne compris pas ce qui s'etait en train de ce passé mon double disparu soudainement puis je senti quelque chose derirère moi.

" _ Oh non il est derière moi !! "

Il dégagea du feu puis j'etait pris dans ces flamme aveuglante. [/b]

Lort venait d'être blessé au poignet par son double, il lâcha alors :

" _ Ah le crotale ! Non mais, plus aucun respect aujourd'hui, où sont passés les combats à la loyal, non mais, quel toupet, m'attaquer par derrière..."

Il fut coupé dans son monologue à la vue du katana que lui avait lancé son double. Il n'eut à peine le temps de faire une roulade sur le côté, que la katana le frôla, l'écorchant un peu.

" _ Bon, il commence à me taper sur les nerfs, double ou pas, je vais m'occuper de son cas ! "

Lort sortit alors son sabre d'acier aiguisé, qu'il avait acheté au Dartan, et dont l'armurier était connu de part toutes les terres du fleuve !

hé hé hé, je m'en vais en faire de la compote de pomme !

" _ Bon Lort 2 ! C'est quand tu veux approche ! lui cria Lort.
_ Pour que tu m'embroche vif ?? " dit le double avant de se projeter dans les airs, afin d'atterrir sur une branche épaisse d'un arbre.

Ouah ! J'étais loin de me douter que j'étais aussi agile !

Lort rangea un instant son épée, et sortit un lance-pierre. Il ramassa tranquillement des cailloux. Le double ricana, constatant son idiotie. Il passa discrètement le caillou derrière son dos, de sorte que son double ne le voie pas, et commença par verser une poudre qu'un jour il avait acquît, disons, par intimidation.
Sur la corde de son lance-pierre, il avait d'ores et déjà collé une autre poudre. Au contact de ses deux poudres, le caillou, se transformait, au dernier moment, juste avant d'atteindre sa cible, en flèche enflammée.

" _ Crois-tu qu'un vulgaire caillou va me faire tomber de l'arbre ? " l'apostropha son adversaire.

Puis sans donner de réponse, Lort plaça rapidement le caillou enchanté à l'endroit approprié du lance-pierre, puis tira.
Alors que son double ricanait, au dernier moment la flèche l'atteignit en plein poumon, il commença à brûler de partout, et tomba de l'arbre. Là, il se désintégra, vaincu.

Lort voulu aider ses adversaires, mais soudainement, un bulle incolore vint l'emprisonner, et il en fût capturé.

Une voix, celle de l'aigle Elgia, lui susurra à l'oreille :

" _ Tu ne pourra en sortir tant que les deux autres combats ne seront pas terminés. "

Pendant ce temps, alors que Dragonchao était prit, pourrait-on presque dire, dans ses propre flammes, son double s'éleva promptement, puis au dessus de Dragonchao, fonça en piquet droit, et l'envoya valser à un mettre plus loin.

Du côté de Maelan, les muses étaient en train de l'harceler de coups de griffes.

Une voix, celle de l'aigle lui chuchota, amusé de la voir dans une sil mauvaise posture :

" _ Aurais-tu oublié ta harpe ? Elle détient de nombreux pouvoirs, ne l'oublies pas. "

Je crois qu'il faut que Drangonchao et moi battions nos doubles pour etre libéré. Je vais faire tout mon possible pour me battre.

Maëlan sortit sa harpe et se mit a jouer tout en tentant d'éviter les attaques des muses. Elle decida de jouer le même air que Maëlan bis avait joué pour invoquer les muses. C'est alors que ces dernieres stoperent leurs attaques elles ne savait plus qui elles devaient attaquer. Elles disparurent.

Maëlan dit alors:

J'ai neutralisé les muses je peux donc etre plus maligne que toi. Tu va subir la colère d'une VRAI femme ailé et pas d'un vulgaire double.

Tu crois pouvoir m'avoir mais je te rapelle que j'ai tes capacités integrales.Elle jeta un regard froid sur son ennemi.

Je m'en fous! cria Maëlan

La jeune femme ailé brandit sa dague vola haut très haut vers le soleil. La fausse Maëlan éblouie ne vit pas son ennemi plonger sur elle. Elle reçu la dague en plein coeur et se desintegra instantanement.

Comment va dragonchao?

Mais elle n'eut pas le temps de l'aider que deja une bulle incolore venait l'emprisonner. Elle essaya d'apeller Lort mais celui ci semblait ne rien entendre.

Peut de temps après je me réveilla. Mon double allait m'achever...
Je fit un tonneau vers la droite et pris sa main gauche puis le balança violemment.

" _ Je me débrouille bien quand je veux !" A peine eu le temps de dire ma phrases que mon double commença a revenir sur moi et me prit en vole pour me jeter je ne sais où. Il ma prit mes ailes de façon à ce que je ne puisse plus le bouger.

Il me jeta par terre et je ferma les yeux.

[ à titre indicatif, j'informe que vous ne pouvez pas décider des actions de vos doubles ou de l'aigle Elgia. Ceux là sont contrôlés par moi, qui suis MJ : maître du jeu. Bon, en revanche, comme vous ne saviez pas, ce n'est pas grave, il faudra juste éviter de le reproduire. ]

Alors que Maëlan était enfermée à l'intérieur de la bulle, l’aigle l’aborda de la manière qui suit :

" _ Bonjour Maëlan. Vous avez fait preuve de ruse, vous pouvez alors être une camarade… Inutile de tenter de parler à Lort, tant que le combat n’a pas cessé, c’est à dire, quand l’un des adversaire ne s’est pas effondré, tu restera enfermée là dedans."

Sur ces-mots, la voix s’éteignit tout aussi surprenante qu’elle était apparue.

Le double de dragonchao jouissait de méchanceté rien qu’en apercevant son ennemi, au sol :

" _ La lâcheté paye toujours ! Dans le sens qu’elle rapporte beaucoup. Un misérable comme toi ne parviendra jamais à se relever, si tu n’en était pas un, tu m’aurais déjà tué. "

Lort, ne pouvant se faire entendre, mais ayant la possibilité d’ouïr ce qu’autrui exprimait, cria pour lui même :

" _ Celui qui est misérable, c’est celui qui frappera le vaincu qui ne peut se défendre ! La lâcheté n’est qu’illusoire, puisqu’un jour ou l’autre, les plus puissants s’arrangeront pour dérouter le lâche, par paranoïa, craignant que ce dernier ne se retourne face à eux, car une nouvelle puissance serait naît ! Toi, le double, tu ne vaut rien ! "

L’aigle Elgia apparût tout à coup, faisant stopper un bref instant, le temps. Il réveilla Dragonchao, et lui murmura à l’oreille :

" _ Tu es capable de le vaincre, alors se serait dommage que tu t’en prive. " puis il disparût à nouveau.

Lort et Maëlan ne purent remarquer le décalage temporel, tellement il était infime.

Je parviens à me relever mais avec difficulté.

" _ Tu es pathétique ! je suis beaucoup plus fort que toi !"

Je pris mon envole et piqua sur lui ...

Le double de dragonchao fut pulvérisé : Il n'avait pas vu le dragon venir à sa rencontre, et surtout, la puissance du dragon qui par dessus tout désirait survivre, se décupla, et le choc de cette collision fut tel, que le double n'était plus.

L'aigle Elgia apparu alors de nouveau, tandis que les bulle d'air qui contenaient l'une Lort, et l'autre Maëlan, éclataient, l'aigle prit la parole de cette façon :

" _ Bien. Je vois que vous vous êtes tous débrouillés, si bien que vous avez pu, je ne sais trop par quel moyen magique ou peut être psychologique, une détermination, un désir de survivre qui vainquit celui des doubles légèrement différents, je ne sais pas, quoi qu'il en soit, vous avez triomphés. La plus belle récompense que je puis vous offrir n'est certes pas de l'argent, il regardait Lort avec de légères lueurs perverses et malignes, ni de l'or, ou autre objet ou matériaux possédant une certaine valeur, cependant, ce que je puis vous donner, est une chose qui ne s'achète pas, mais pour moi qui se gagne en me prouvant vos valeurs : L'amitié et la loyauté. Aussi longtemps que je vivrais, mes ailes seront votre, mon coeur sera votre. Puisse la paix nous accompagner au cours de notre voyage, car j'ai pu constater que vous recherchiez quelqu'un... Cela implique que vous vous déplaciez. Bref, pour résumer, au cas où certains, il mira Lort qui s'était assoupi, n'auraient écoutés mes propos, je vous accompagne !

Lort se gratta énergiquement les cheveux, comme s'il avait l'une ces démangeaisons qui vous donne un petit air de savant fous qui se gratte de partout déambulant à travers les places publiques de Port-Salum. Il fini par répliquer :

_ Ok ! M'enfin bon, j'ai tout de même battu mon double ! J'en ai bavé ! Voyez de vous même : les traces sont encore là ! J'estime que je mériterai un petit pot de vin... en or ou en métal !

L'aigle Elgia ricana :

_ Et bien, mon cher ami vous êtes incorrigible ! Vous estimez ! Mes très cher, j'estime très exactement le contraire de ce que vous estimez ! Et après ? qui tranche ?

_ Oui, oui. Les dieux trancheront.. dit Lort d'un ton pas très convaincu et mollasson.

L'aigle lui adressa un clin d'oeil complice et lui réfuta :

_ Les dieux sont hommes à tous faire ! "

Puis les deux nouveaux compagnons pouffèrent alors.

je sentis une vibration tout au long de mon corps puis, plus rien dans la fumé épaisse du combat je ne vis rien jusqu'à que cette fumé se dissipe.

Quelques temps plus tard, je ne vis plus mon double

Etait-il mort ?? Pensais-je

Mes deux compagnons étaient eux sortis indemnes, de ces bulles d'airs.

Puis, l'aigle voulut se joindre à nous, cette idée ne me convenait pas vraiment.

_Doit il vraiment venir ?

L'aigle regarda brusquement Dragonchao. C'est alors qu'il se laissa tomber dans une euphorie profonde. Ces gloussements, d'intensités irréguliers, attirèrent l'attention de Lort, qui regardait alors scrupuleusement l'étrange aigle Elgia.

" _ Je pense, commença-il, que l'aigle que nous avons-là, est très original et...

_ Elgia, je vous pris. l'interrompit-il. Je ne suis pas de ceux, qui agissent par instincts de leurs sens, tels que l'ouie, ou l'odorat, ni même de ceux qui se servent de leurs aptitudes physiques comme atouts, mais de ceux qui agissent par instincts de leurs mécanismes abstraits de la réflexion enfouis dans l'inconscient que sont l'intuition et de ceux qui se servent de leurs aptitudes cérébrales de leurs esprits comme atouts. Fichtre, ne me comparez point à ces gueux !

_ Soit... Enfin bon bref, je disais que l'aigle ELGIA, insista-il, qui se trouve ici, est très original et qu'il pourrait s'avérer utile, et sa compagnie ne serait, je pense, pas désagréable ! Dans la mesure, ou, bien entendu, il ne coûte pas un sous. Qu'en pensez-vous " questionna-il alors, s'adressant à Drangonchao et Maëlan.

Il repondit :

"_Mouai enfin bon qu'il en soit ainsi même si cela ne m'enchante point.

Il senti une présence tout près soudain une enorme balverine ( sorte de loup-garou ) sortit de nul part.

_Attantion une balverine ! "

[Marre de rester au lac Evade vivement qu'on se tire]

-Attention une balverine

Maëlan se retourne brusquement. Juste a temps pour voir la balverine leur foncer dessus. Elle degaine sa dague et la pointe vers la balverine.

Pourvu que ma dague fasse le poids contre ce monstre. Enfin esperons que drangonchao et lort ne soit pas petrifiés et qu'ils fassent quelque chose.

Tout à coup, il sentit que Maëlan ne voulait plus rester dans le lac [ xD ]

Il prit Maëlan et Lort sur son dos, et vola en direction d'une plaine vide...

C'est ainsi que dragonchao, Lort et Maëlan sur son dos, et l'aigle Elgia, volaient rapidement au dessus de l'étendue plaine des Terres sauvages.

L'aigle Elgia parla tout à coup, alors que personne manifestement ne s'y attendait :

" _ En fait, j'oubliais de vous dire comment me nommer : Appelez-moi Troglodi, pour vous servir gente dame, fieffé aigrefin et noble hobereau... pardon ! Que dis-je ! Noble dragon ! Veuillez pardonner ma balourdise ! Jamais je n'eût l'idée de vous méprendre ! Cela n'est qu'autre que ma maladresse naturelle, veuillez l'excusez, elle est si vicieuse, et échappe profondément à ma conscience qui tente de l'arrêter. Moi, je n'y suis pour rien !

Lort le regarda d'un air moqueur :

_ Bien sûr, si vous vous trompez, ce n'est pas de votre faute, mais celle de votre inconscient... Mais je prendrais plaisir à vous rappeler que l'inconscient... et ben.. c'est vous !! Tout comme l'est le conscient ! "

Puis, alors que l'aigle souriait sans trop répondre à cette remarque, Lort lui, se sentait fier de ce qu'il avait dit, pensant :

Ah, tout de même ! Je l'ai bien refoulé dans son argumentation à l'uaesio ! Ah ah, je me sens le maître du monde.

alors le mercenaire ne pu s'empêcher de crier, levant les bras, et planant dans les airs :

" _ Je suis le roi du monde ! "

Maëlan surpris par son compagnon eut un leger sursaut. Malgres tout ce leger sursaut suffit à destabiliser Dragonchao. Qui commença à basculer de droite à gauche...

Oula! pourvu qu'on ne tombe pas

Dragonchao ne repondit pas a la remarque de l'aigle, il ne voulait plus l'entendre.
Après quelqun leger droite gauche il prit enfin son equilibre et continu de voler paisiblement.

Alors que sa remarque avait d'abord fait chavirer le dragon, puis que tout était redevu normal ( le dragon volant à travers l'étendue plaine ), Lort interrogea tous ces compagnons :

" _ En fait, où-est-ce qu'on va ? Je sais bien qu'on recherche les assassins de ton père, mais as-tu au moins des indices ?

Troglodi répondit alors :

_ On va là où le dragovent ! le vent, se reprit-il, nous portera ! Quant aux indices, je ne sais trop quoi répondre. J'ai d'ores et déjà lu dans certaines des pensées de Maëlan, d'ailleurs je vous présente mes excuses pour cet agissement étrange femme-ailée à l'allure chimérique, et je n'aimerais pas les dévoiler. Vous savez, l'honneur d'un aigle Elgia ne s'achète pas. "

Alors Lort se gratta le menton, attendant une réponse de Maëlan.

Etant donné qu'il n'y a que moi qui ai un but ici, je vais choisir ou nous irons. Etes vous d'accord?

Je ne sais pas trop ou je veux aller. Je n'ai pas assez de renseignement pour me diriger vers un lieu en etant sur de trouver un ou des indices.

Vous trois et chacun votre tour vous me direz tous ce que vous savez à propos de Raska, mon père. Ainsi je pourrais peut etre décider d'où nous irons.

Maëlan toute fiere de son idée demanda à Drangonchao de se poser dans un endroit sûr.

Entendre les paroles d'une jeune et belle femme lui réchauffa le cœur ( xD ). Il se posa dans une forêt à deux pas d'un lac. La forêt était très danse ce qui n'allait pas faciliter l'atterrissage et le décollage ... bref il réussit quand même à atterrire. Il posa ses compagnons au sol et dit :

" Je me rappelle d'un jour où je vis des hommes parler : ils étaient trois dont un viel homme ... c'est tout ce que je peux te dire. "

" Hum. Et où étais-tu à ce moment là ?? Je voudrais y aller "

" Hum j'etais dans une colline près du lac... Ok allons-y ! "

Il se dirigea vers le lac ...

Euh....Dragonchao en fait le lac ne me tente pas trop. Je suis désolée

Il me faudrait un lieu avec du monde peut etre pourrais-t-on retourner à la république d'Arklo

Dragonchao ramene nous chez moi, dans mon village. Tu vas voir ma république Lort. Nous allons au palais pour des renseignements. Si on ne peux pas y rentrer, nous serons obligés de froder. Je n'aime pas ça..mais je sens que le gouvernement à quelle que chose à voir avec la mort de mon pere.

Maëlan indiqua le chemin à Dragonchao. Et ils partirent en direction de la République d'Arklo.

J'espere qu'il n'y aura pas d'incident en chemin nous avons tous besoin de nous reposer...

Les quatre compagnons étaient toujours au-dessus de ces plaines abordant le lac Evade mais se rapprochaient de plus en plus des côtes de l'Océan sans Fin, lorsque Lort parla enfin, après une longue discussion mentale avec Troglodi :

" _ Maëlan ? Ne voulais-tu pas savoir d'autres choses sur ton père ? Il me semble que antérieurement je t'ai dit tout ce que je savais. Aussi, je croyais que nous nous rendions à Tchacarta, dans le haut Dartan, Lort prit soudain un air de troubadour s'inclinant comme il le pu sur le dos de Dragonchao, il poursuivit : là où naguère j'aperçus votre père, lui refusant un service je partis le cœur insouciant, m'en allant, mon âme pétrie de bassesses, vagabondé cherchant l'ivresse. Je n'avais point le cœur philanthrope, et c'est tout indolent, que je partais, un barbon abandonnant. Je n'aimais point la sagesse, je n'étais point philosophe. Seul m'intéressait le business, nullement l’écriture de strophes. A présent, la culpabilité m'éreinte, je suis troublé que de cet homme vous fusse la fille, nonobstant, je ne vous direz que trop : Pour avoir un cœur d’or, encore faut-il avoir de l’or… L’or vous le voyez, j’en fais bonne usage. Puisque mes services sont d’or, c’est que mes patrons en sont garnis. A mon plus grand regret, votre père n’était point de ceux-là."

Puis, Lort tenta tant bien que mal de faire une révérence tandis que le dragon volait à un vitesse considérable.

Troglodi parla alors à son tour :

" _ Gardez vos grands discours pour vous, maître condottiere ! Vous feriez mieux d'économiser votre salive. Votre babillage ne m'émeut en rien : vous n'êtes qu'un histrion, rien de plus.

_ rien de moins non plus, releva Lort.

_ Certes.

_ avouez, maître damoiseau, que de mon discours vous avez tiré amusement et joie, et que je fais un excellent baladin.

_ Ah, s'indigna Troglodi, parce que vous vous imaginez que vos bouffonneries me font pouffer de rire ?

_ Vous admettez donc que je bouffonne !

_ Ah ça oui, j'y adhère, et c'est pourquoi je vous ai qualifié d'histrion !

_ Suggéreriez-vous que je tenterais d'exciter le rire mais que je n'y arriverais point ? questionna Lort d'un air innocent.

_ Ma foi, votre clairvoyance est digne de votre histrionisme !

_ Vous moqueriez vous de moi ?

_ Il se peut.

_ Soit. Ainsi vous ne penseriez pas ce que vous dîtes ?

_ Foutaises et bagatelles ! s’écria Troglodi. Si je ne pensais pas ce que je disais comment pourrais-je tenir un discours d’une quelconque crédibilité ?!

Lort examina d’un œil professionnel l’aigle Elgia et conclut :

_ Vous admettez que je suis un saltimbanque de qualité !

_ Qu’ois-je là ? Ois-je saltimbanque ? Ou ois-je cabotin ?

_ En rien vous n’ouïtes cabotin, je n’ai dit que saltimbanque,assura Lort.

_ Et en quoi puis-je croire un filou de votre trempe ?

_ Puisque je vous le dis, croyez-moi. Assurément vous cherchez quelques discordes. Dit le mercenaire d’un ton rusé.

_ Oyez-là les paroles de cet aigrefin ! dit d’un ton sévère Troglodi. Etre mauvais et grotesque comédien ne lui suffit pas, Monsieur désire être un sacripant et cherche à semer la zizanie !

_ Vous vous méprenez cher aigle Elgia. Soudain, vînt se glisser aux coins de ses lèvres, un léger sourire de triomphe : Je trouve étrange, pour un être à qui l’on se doit d’économiser sa salive, que notre ami l’aigle Elgia discutaille encore sur un babillage qui ne l’émeut point.

C’est alors que Troglodi gloussa puis s’esclaffa devant tous ces compagnons :

_ Tu m’as bien eu sur ce coup-là, baladin ! Puis il reprit son sérieux : Ah oui, Maëlan je devais vous dire ce que je savais à propos de votre paternel. Hum.. Il réfléchit un instant puis déclara : Votre géniteur est bien passé par ici jadis, mais je n’étais pas d’humeur à m’amuser ce jour-là, je ne me suis contenté que de sonder ses pensées. Il me semble qu’il venait d’avoir des difficultés en République d’Arklo avec des hommes influents, et qu’en plus, un " sacret mercenaire opportuniste et égoïste " avait refusé de l’aider car il n’avait pas assez d’argent. Lort se gratta alors la tête feignant d’être celui mentionné. Et puis c’est tout. Je n’étais absolument pas de bonne humeur, et je m’étonne encore d’avoir au moins sondé ses pensées. Quel métier faisait-il déjà ?

Lort s’impatientant déclara vivement :

_ Bon, et bien cher ami, content d’écouter tes états d’esprits d’autrefois mais l’heure n’est pas à cela : où allons-nous à Tchacarta ou en république des Arcades ? "

Alors, tous attendaient la réponse de la femme-ailée.

"Des difficultés"... hum il ne nous en avait jamais parlé, du moins pas à moi. "Des hommes influents" ce n'est point étonnant, il en cotoyait dans son métier.

Troglodi je place en vous ma confiance...nous irons en République d'Arklo. Mon père était chef d'un village, il n'avait pas l'air d'avoir de problèmes et encore moins avec des gens hauts placés dans la société...je me demande quels souçis il avait.

Maëlan détailla Dragonchao et Troglodi: ils ne pouvaient pas venir avec eux chez les hommes-ailés. Ils faudrait les laisser à l'entrée de la république.
Dragonchao avait l'air d'avoir plus ou moins compris le regard inquisiteur de la jeune femme quand à Troglodi il avait lu ses pensées.

» Recherche travail.